Laboratoire Innovation Formes Architectures Milieux LIFAM

MIVEKANNIN Roméo

Doctorant - Doctorante.

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Unité de recherche principale: LIFAM  

 

Localisation : 179 rue de l’Espérou 34093 Montpellier

 

E-mail: mivesky@gmail.com

 

Titre de la thèse : AFRIQUE POSTCOLONIALE ET PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE : ESPACES URBAINS/ ESPACES INVISIBLES 

Mots-clés 

1-ESPACES URBAINS

2-PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE

3-ESPACES INVISIBLES 

4-AFRIQUE POSTCOLONIALE

Exposé du projet de recherche en lien avec le projet scientifique du LIFAM

Photographier, c’est étymologiquement « peindre avec la lumière » (photo-graphein). S’il semble évident que la photographie puisse révéler le visible, dans quelle mesure est- elle capable de faire émerger l’invisible du visible ?
Il s'agit d'invisibilité relative : les espaces invisibles sont les différentes poches et les interstices créés par la juxtaposition des structures qui constituent la ville. 

Nous distinguerons deux types d’espaces invisibles : d’une part l’espace in-vu que l’on peut assimiler à « l’inattention civile », d’autre part l’espace qui s’apparente aux « hétérotopies de crises » décrites par Foucault1.
Le point de départ de cette expérimentation sera l’Europe, mon continent d’adoption, où j’ai pu acquérir les outils d’analyse de l’espace urbain, et je remonterai vers la source, vers l’Afrique de mes origines. La perception de l’espace diffère selon le lieu où l’on se trouve. Ainsi, en Afrique, l’espace n’est pas constitué de trois, mais de quatre dimensions, la quatrième étant l’espace de l’initiation, espace sacré, espace invisible. Ce voyage m’amènera à m’interroger sur les lieux de la transmission orale : en Afrique, où la tradition orale est prégnante, comment la photographie permet-elle de révéler les lieux où la transmission orale (donc invisible) se produit ? De tels lieux existent-ils en Europe ? 

Je souhaite à travers ce travail de recherche, à la fois théorique et expérimental, participer aux interrogations contemporaines sur les espaces urbains, qu’ils soient d’Afrique ou d’Europe.
Mon regard « double », issu de ces deux continents, me permettra peut-être de montrer que si la ville se développe dans un contexte globalisé, des spécificités liées aux territoires demeurent. 

La photographie tout particulièrement nous permettra de saisir ces singularités au-delà de la seule approche documentaire : saisir dans l’instant le flux de la vie urbaine même.

 

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